La détention provisoire est une mesure exceptionnelle de privation de liberté prononcée à titre de mesure de sûreté avant que la personne soit définitivement jugée.
Le Cabinet Buresi + Codou assiste les personnes détenues afin d'obtenir dans les meilleurs délais leur remise en liberté.
Elle peut être ordonnée :
– par le juge des libertés et de la détention , saisi par le juge d’instruction ou le procureur, dans le cadre d’une instruction préparatoire ;
– par le juge des libertés et de la détention saisi par le procureur en cas comparution à délai différé, lorsque le tribunal ne peut juger immédiatement et qu’une incarcération provisoire est sollicitée dans l’attente de l’audience ;
– par le tribunal correctionnel, à l’issue d’une comparution immédiate lorsqu’il renvoie l’affaire et décide du maintien en détention jusqu’au procès.
Avant toute décision, le juge doit vérifier si un contrôle judiciaire ou une assignation à résidence sous surveillance électronique pourrait suffire. À cette étape, il revient à l'avocat de défendre les intérêts de son client afin d'éviter tout placement en détention provisoire.
La détention provisoire n’est possible que si elle est l’unique moyen de :
– garantir la comparution devant la justice ;
– éviter une concertation avec des coauteurs ou complices ;
– conserver les preuves ou les indices matériels ;
– empêcher une pression sur les témoins ou les victimes ainsi que sur leur famille ;
– protéger la personne mise en cause ou assurer sa sécurité ;
– prévenir la réitération de l’infraction ;
– mettre fin à un trouble exceptionnel et persistant à l’ordre public.
La décision doit être motivée et proportionnée.
La personne placée en détention provisoire est soumise à un mandat de dépôt dont la durée initiale varie selon les infractions en cause :
– Pour les délits de droit commun : 4 mois.
– Pour certains délits (stupéfiants, proxénétisme, extorsion...) : 6 mois.
– Pour les crimes : 1 an.
La détention est réexaminée périodiquement : chaque prolongation donne lieu à un débat contradictoire, où l'avocat de la personne détenue plaide aux fins de remise en liberté de son client.
À tout moment de l'instruction, une demande de mise en liberté peut être formée par l’avocat : la demande est adressée au juge d’instruction, transmise au JLD après réquisitions du parquet. Le JLD statue sous 5 jours ouvrables à compter de la transmission. En cas de rejet, un appel est possible ; la chambre de l’instruction statue alors, en principe, dans un délai de 30 jours.
L’avocat joue un rôle essentiel dans la défense des personnes placées en détention provisoire :
– Visites régulières en détention pour informer, soutenir et préparer la défense ;
– Plaidoiries lors des débats de placement et en vue d'une prolongation ;
– Dépôt de demandes de mise en liberté ;
– Coordination avec la famille et constitution d’un projet solide (emploi, logement, soins) pour favoriser la mise en liberté.
Pour voir un proche au parloir, un permis de visite est obligatoire.
À cette fin, il faut constituer un dossier composé des éléments suivants : lettre motivée (identité + lien), justificatif du lien (livret de famille, PACS, éléments de concubinage), justificatif de domicile, copie d’identité (recto/verso), 2 photos d’identité.
À qui adresser sa demande ?
– Instruction : au juge d’instruction en charge du dossier ;
– Après l'audiencement du dossier (correctionnelle / appel) : au procureur de la République (ou à l’avocat général pour l’appel) ;
En pratique, contacter l’établissement environ 15 jours après le dépôt du dossier pour connaître la décision.
Mesure exceptionnelle, la détention provisoire doit rester strictement nécessaire et motivée.
Le Cabinet Buresi + Codou agit à chaque étape afin d'obtenir la remise en liberté des personnes détenues provisoirement, aussi bien en PACA qu'en Île-de-France.
Buresi + Codou Avocats